Les symboles de la Bretagne...


Région à l’identité forte, certains emblèmes de la Bretagne sont bien connus, même de ceux n’ayant jamais mis un pied en terre bretonne. Drapeaux bretons et celtes, chants, croix celtique… Région à l’identité forte, certains emblèmes de la Bretagne sont bien connus, même de ceux n’ayant jamais mis un pied en terre bretonne. Drapeaux bretons et celtes, chants, croix celtique… Voici un aperçu des symboles bretons et leur signification.


Le drapeau breton...

Notre drapeau de la Bretagne, est en général plus connu sous un autre terme : Gwenn Ha Du

 

Cela signifie en breton « Blanc et Noir ». Véritable emblème, on le trouve aujourd’hui sur tous les frontons des mairies des villes de Bretagne, mais également portés fièrement par les bretons en Bretagne et partout dans le monde.

Qui est le créateur du drapeau breton ?

C’est un jeune architecte co-fondateur du journal Breiz Atao nommé Morvan Marchal, également fort militant nationaliste breton qui est à l’origine du Gwenn-Ha-Du entre 1923 et 1925.

 

En effet, suite à la guerre 14-18, le mouvement régionaliste breton souhaitait obtenir un drapeau pour représenter la Bretagne et il choisit alors la création proposée par Morvan Marchal : le Gwenn-Ha-Du, inspiré du Stars and Stripes américain qui était un véritable symbole de liberté et d’indépendance.

 

Le Gwenn Ha Du est le drapeau breton le plus moderne, mais chaque province et pays historiques bretons détiennent d’autres drapeaux bretons. A l’origine, il était l’emblême d’un célébre mouvement breton appelé « l’Union pour la jeunesse de la Bretagne. »

Comment est composé le drapeau breton ?

 Adoptée en Bretagne par la lignée ducale des Montfort, l'hermine a fini par être considérée un peu partout comme 'le' symbole de la Bretagne et aujourd'hui, elle se retrouve de fait, dans les armoiries d'un très grand nombre de villes bretonnes comme Vannes, Rennes ou St Nazaire.

En 1202, la duchesse de Bretagne Alix épousa le duc Pierre de Dreux. A l'époque, seul l’aîné des enfants pouvait garder le blason familial, les autres enfants devaient 'briser les armes', c'est à dire ajouter une brisure, un signe distinctif. Pierre de Dreux avait ajouté au blason familial une brisure de moucheture d'hermine. C'est ainsi que l'hermine fit son apparition en Bretagne. L'hermine est au duc de Bretagne ce qu'est le lys au roi de France, deux symboles de pureté.

Le drapeau de la Bretagne se compose de 11 mouchetures d’hermine.

La disposition de ces hermines sont, de haut en bas, de 4, 3 et 4. 

Ce nombre précis n’a aucune signification connue, cependant le choix de l’Hermine, un symbole fort en Bretagne, fait référence à une légende : on raconte que la duchesse Anne de Bretagne se baladait sur son cheval lors d’une journée hivernale et qu’elle aperçut alors une hermine à la fourrure blanche traquée par des chasseurs. L’hermine se retrouva acculée à une mare boueuse et préféra faire face aux chasseurs et à la mort, plutôt que de salir et de souiller son noble pelage blanc. La duchesse obtint alors la grâce de l’hermine : c’est à cet instant que cet emblème de la Bretagne vit le jour.

Cette légende donnera naissance à la devise de la Bretagne :

'Plutôt la mort que la souillure' soit 'Kentoc'h mervel eget bezan saotret'

 

 

Ensuite, on compte aussi 4 bandes blanches et 5 bandes noires : ces 9 bandes représentent les 9 provinces / pays historiques de Bretagne :

 

4 bandes blanches pour la Basse-Bretagne (Leon, Cornouaille, Trégor, Vannetais)

5 bandes noires pour la Haute-Bretagne (Dol, Rennes, Nantes, Saint-Malo, Saint-Brieuc)

 

 

lE DRAPEAU BRETON AU FIL DES ANNÉES

Pour la première fois, en 1925, le drapeau breton est exposé dans la ville de Paris à l’occasion de l’exposition des Arts décoratifs.

 

Deux années plus tard, en 1927, plusieurs mouvements politiques bretons décident et décrètent que le Gwenn Ha Du serait désormais le drapeau national de la Bretagne.

 

Après cette décision, une immense majorité des associations culturelles de Bretagne utiliseront le Gwenn Ha Du. Il fera également ses premières apparitions dans les œuvres et livres.

 

Pendant près de 30 ans, il sera interdit par les autorités qui ne souhaitant pas voir de référence à la Bretagne. Puis, à partir des années 60, il aura enfin l’autorisation pour être hisser où bon lui semble sans aucun problème.

 

A la fin des années 60/70, la France subit de forts troubles qui auront pour conséquence de raviver l’amour des Bretons pour leur drapeau. Il sera également fortement utilisé lors d’un match de football magique, entre Sedan et Rennes lors de la Coupe de France. Il devient encore un peu plus, le drapeau de la terre des bretons.


L'hymne breton...

Le Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères) est un chant en langue bretonne. Bien que ne disposant d'aucun statut officiel, il est souvent présenté comme l'hymne de la Bretagne parfois comme l'hymne national de la Bretagne.

 

Cette œuvre reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille terre de mes pères). On trouve un équivalent en cornique, la langue celtique apparentée au Breton parlée dans les Cornouailles anglaises, sous le titre Bro Goth agan Tasow (Vieille terre de nos pères), qui reprend aussi l'air de l'hymne gallois. En breton, les paroles sont celles de l'adaptation qu'en a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont imposées dans l'usage.


Les symboles bretons / celtes... Les coutumes...

Le triskell

Son origine est très ancienne, il est antérieur à -400 av JC... C'est un symbole qui a toujours été très utilisé par les celtes.

Le Triskell, avec ses courbes, est symbole de dynamisme, d'enthousiasme, contrairement aux croix figées. La rotation du triskell a une signification. Les branches d'un Triskell doivent toujours tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, qui est le sens sacré (paix). Lorsque les branches d'un Triskell ne tournent pas dans ce sens-là, on dit que c'est signe de guerre ou de conflit (sens maléfique).

Plusieurs interprétations sont possibles...

La première, la plus courante, est que les trois branches représentent l'Eau, la Terre et le Feu. Mais d'autre disent qu'il s'agit du Ciel, de la Terre et de l'Eau. Une autre interprétation possible est que les branches symbolisent les trois principaux dieux de la religion celtique : Lug, Ogme et Dagda.

 

En tout cas, ce qui est sûr c'est que le Triskell est devenu le symbole Interceltique le plus rependu.

LA CROIX CELTIQUE

La croix celtique, symbole du christianisme celte.

On rencontre des Croix Celtiques dans chacun des pays celtes. En Bretagne et en Irlande, beaucoup de croix en pierre ont été érigées dès le début du VIIIe siècle. Mais, cette croix aurait des origines plus anciennes car elle représenterait la divinité nordique Odin.

La signification des branches n'est pas définie, elles pourraient faire référence aux quatre points cardinaux ou aux quatre saisons, ou encore avoir un rapport avec les planètes.

Quant au cercle, il symbolise le monde qui nous entoure, la connaissance, l'univers, mais également le symbolisme de la roue très présent dans la tradition celtique. Il symbolise le monde qui nous entoure la connaissance, l'univers. La croix celtique ou druidique fait donc la synthèse des représentations symboliques de nos ancêtres. Elle associe le temps et l'espace.

LE TRO BREIZH

Le Tro-Breizh est un pèlerinage né au Moyen-Age qui permet d'honorer les 7 Saint fondateurs du Christianisme en Bretagne.

Il emmenait les croyants autour de la Bretagne pour y prier devant les reliques des sept saints et évêques fondateurs du pays, dans chacune de leur villes :

Saint Samson à Dol-de-Bretagne,

Saint Malo,

Saint Brieuc,

Saint Tudual à Tréguier

Saint Pol Aurélien à Saint-Pol-de-Léon,

Saint Corentin à Quimper

Saint Patern à Vannes.

 

 

Le trajet de plus de 500 km se faisait à pied et en groupe, et l'organisation des étapes était généralement assurée par les moines.

Tout Breton devait effectuer le Tro-Breizh pour gagner le paradis.

 On dit que chaque Breton et Bretonne qui ne l'avait pas fait de leur vivant seraient condamnés à faire le Tro-Breizh après leur mort, de façon très inconfortable. C'est à dire qu'ils n'avanceraient que de la longueur de leur cercueil, tous les sept ans... Aujourd'hui, et déjà depuis quelques années, certains Bretons ont repris la route du Tro-Breizh.


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